Développer l’honnêteté pour des relations saines

DÉVELOPPER L’HONNÊTETÉ POUR DES RELATIONS SAINES

Il m’est arrivé souvent de vivre des malaises intérieurs quant à des événements qui s’étaient produits avec des amies chères à mon cœur. J’ai aussi éprouvé du stress devant des situations professionnelles où la manipulation et le contrôle m’ont menée à agir contre mes valeurs. Dans tous les cas, j’ai réussi à retrouver la paix intérieure seulement et uniquement en étant franche et honnête dans l’expression de mes émotions..

D’entrée de jeu, avouons qu’il n’est pas simple d’être honnête. Non que nous soyons foncièrement malhonnête, mais simplement que nous ne savons pas précisément ce qui nous heurte ou nous déplaît. Nous n’arrivons pas nécessairement à mettre le doigt sur le malaise, donc il est bien difficile de l’identifier, et encore plus de le nommer.

Peur de blesser

Une fois que la nature du malaise est claire, nous devons l’exprimer à notre vis-à-vis. C’est là où le bât blesse. Combien de fois ai-je entendu et même dit : « Je ne veux pas lui faire de peine… je ne veux pas la blesser. » Voici l’excuse suprême pour nourrir le silence, pour mentir à tout le monde, mais avant tout, pour mentir à soi-même.

Si nous apprenons à exprimer simplement ce que nous ressentons, sans accusation, sans jugement, sans frustration, eh bien, si l’autre est blessé, cela ne nous appartient pas. Je sais que cette idée a été galvaudée et je ne peux plus me souvenir du nombre de fois où je l’ai lue, mais elle est toujours d’actualité.

Être fidèle à notre ressenti

Chaque fois que nous transposons nos malaises dans la tête de l’autre, nous ne sommes plus en accord avec notre ressenti, notre intuition et nos émotions. Se soucier de ce que l’autre dira ou pensera relève d’un manque de maturité émotionnelle flagrante. Il est temps de retirer de cette efficace méthode essai-erreur un enseignement durable qui va dans le sens où nous ne sommes pas responsable des autres, mais uniquement de nous-même.

Dans la mesure où nous acceptons d’identifier nos malaises en toute honnêteté, il nous sera plus facile de les exprimer aussi en toute honnêteté. Rester en harmonie avec nos valeurs et nos choix permet aux autres d’en faire tout autant.

Exprimer simplement

Si notre volonté n’est pas de blesser, de détruire ou de faire mal justement, comment pourrions-nous trouver des mots qui iraient dans ce sens ? Impossible. Si notre souhait réel est d’exprimer simplement le malaise, la sensation d’un malentendu ou une erreur commise d’une part ou de l’autre, les mots et le ton s’adapteront à notre intention réelle, dans l’empathie et la compréhension.

Évidemment, si la frustration et la colère sont à l’origine de l’événement, il est possible que les mots et le ton soient empreints de cette énergie.

Dire « Reçois toutes mes excuses ! »

À la suite d’un problème de communication (événement fréquent, surtout avec les réseaux sociaux où tout est interprété selon l’humeur du moment) survenu avec un client, j’ai refait le parcours des correspondances pour reconnaître ma part d’erreur dans l’analyse de l’information.

Par contre, je crois que lorsque nous sommes deux (relations privées, professionnelles ou amoureuses), c’est toujours 50/50 de réussite, d’échec ou de malentendu. À la suite de ce constat, j’ai simplement écrit mon manquement dans l’interprétation des données transmises et j’ai terminé par « Reçois toutes mes excuses. » Je n’ai reçu aucun retour de courriel. Suis-je malheureuse ? Non, car ma part est faite, je ne pouvais être plus honnête, et ce que le client en fera ne me regarde pas. Je ne suis pas responsable de son cheminement. Je suis complètement en paix avec ma démarche et le reste ne m’appartient pas.

Bonnes réflexions,

 

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