Alléger la charge mentale sans culpabilité

Alléger la charge mentale sans culpabilité

Écrire un livre sur la charge mentale, ça ne change pas le monde, mais… ça modifie la vision que nous avons de notre quotidien. La charge mentale est tout ce à quoi nous devons penser dans une journée et souvent même durant la nuit. Nous parlons de tout ce qui doit être : accompli (tâches domestiques), planifié (rendez-vous divers), organisé (vacances, fêtes), anticipé (les problèmes), pour ne nommer que cela. La mauvaise nouvelle est que cette charge mentale est majoritairement le lot des femmes, mais dans le livre « Là, ça déborde ! », plusieurs pistes de solutions sont proposées pour apprendre à déléguer sans culpabiliser.

Dire adieu au contrôle

Il semble que le problème ne se loge pas dans le fait de déléguer, selon les statistiques, mais dans la pratique du lâcher-prise qui doit suivre suite au partage des tâches. Imaginons qu’après nous être délestées de plusieurs responsabilités, il nous faut garder le contrôle sur la manière dont les tâches seront accomplies ainsi que sur les délais de leurs accomplissements. Force est d’admettre que nous venons d’amplifier notre charge au lieu de l’alléger, n’est-ce pas ?

Gérer chaque événement procure assurément une certaine valorisation grâce à la reconnaissance et à la gratitude de la part des nôtres, c’est vrai. Ces appréciations ne sont pas négligeables, mais le danger est d’en devenir dépendantes. Pourtant, en réfléchissant bien, il suffit de reconnaître notre propre valeur au lieu d’attendre l’assentiment des autres.

Sachons que le contrôle n’est pas indispensable dans notre vie et la proposition faite ici est d’apprendre à devenir dispensables en déléguant sans nous soucier du résultat final. Pour nous aider à y parvenir, soyons convaincues que si nous n’étions plus là – peu importe la raison –, tout le monde s’arrangerait très bien. La terre continuerait de tourner et les gens de notre entourage développeraient d’autres habitudes de vie adaptées à leurs besoins. Personne ne se laisserait mourir, soyons-en assurées.

Pour faire fuir la culpabilité  

Retenons un élément important ! Il n’y a pas de nom accolé aux tâches domestiques ou aux autres obligations liées à l’organisation et à la gestion. Le panier de vêtements ne porte pas notre nom. Pas plus que le lave-vaisselle, la machine à laver, le plancher sale ou la salle de bain en souffrance. Ce sont des tâches à accomplir et tout le monde a la compétence pour les faire… à sa manière, bien sûr.

Évidemment, nous avons vu nos mères et grands-mères prendre la responsabilité des tâches, des activités et des événements invisibles et non rémunérés qui s’accumulent, mais nous ne sommes pas prisonnières à vie de ce conditionnement. Qu’est-ce qui empêche notre liberté ? La culpabilité et le jugement des autres ! Ah oui, vraiment le jugement des autres ? Et si ce jugement était le nôtre et non celui de notre entourage. Car, trop souvent notre petit hamster roule à une vitesse folle et nous dit que si ce n’est pas nous qui accomplissons la tâche, personne ne le fera… ou pas aussi bien que nous.

La culpabilité est au cœur de notre vie et lorsque nous baissons la garde, elle nous gruge comme une fourmi rouge dans du bois. Nos fondations émotionnelle, psychologique et physique peuvent se détériorer en peu d’années si nous ne faisons pas attention.

Considérons cette loi toute simple. Le jugement que l’entourage nous transmet est le reflet du regard que nous portons sur nous-mêmes. Si nous nous considérons comme étant une mauvaise mère parce que nous ne pouvons être présente auprès de notre enfant malade, alors qu’il bénéficie des soins d’un adulte bienveillant, eh bien il est fort à parier que notre entourage recevra cette énergie remplie de remords et ne manquera pas de nous retourner cette culpabilité.

Reconnaître la surcharge mentale pour changer les choses

La première étape pour élaguer notre quotidien, pour apprendre à nous reposer, pour retrouver le bonheur et la légèreté est certainement de prendre conscience de notre débordement au quotidien, et ce, à tous les niveaux. Avec notre partenaire de vie, nos enfants, nos parents, nos collègues et nos amies, il faut considérer les éléments de base :

  1. Ai-je vraiment le temps et l’envie de rendre service ?
  2. Est-ce réellement à moi de faire cette tâche ?
  3. Qui d’autre que moi peut organiser cet événement ?
  4. Est-ce que ce travail doit être fait maintenant ?
  5. Pourquoi et pour qui prendrais-je cette responsabilité sur mes épaules ?
  6. Que puis-je déléguer et à qui ?
  7. Suis-je capable de dire «non» ?
  8. Est-ce que je rends service sans cesse pour être aimée ?
  9. Que se passerait-il si je disais «non» ?
  10. Que se passerait-il si je n’étais plus là ?

Les réponses à ces quelques questions devraient nous placer sur la bonne voie afin d’apprendre à déléguer sans culpabiliser. Apprenons à nous rendre dispensables pour notre bien-être avant tout, puis pour responsabiliser nos proches.

Là ça déborde!

LÀ, ÇA DÉBORDE ! COMMENT GÉRER NOTRE CHARGE MENTALE AU QUOTIDIEN

La charge mentale nous habite, nous les femmes, de manière insidieuse et lancinante, qu'on soit en couple ou célibataire, avec ou sans enfant, et ce, peu importe notre profession et notre niveau de vie. Chaque âge comprend ses défis d'organisation, de préparation. Est-ce possible de mieux gérer notre charge mentale au quotidien? Oui, assurément. Cet ouvrage inspirant regorge de réflexions, de témoignages et d'exercices pratiques qui mènent à des pistes de solution vers un changement sain et durable.

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