Avant que notre équilibre psychologique bascule !

Avant que notre équilibre psychologique bascule

La période est rude sur les plans psychologique et émotionnel malgré le constat que nous pouvons faire de compter parmi les privilégiés. Même si nous croyons qu’il s’agit d’un passage obligé et intense qui nous mènera vers quelque chose de mieux – ce qui nous permet de garder le cap –, certains jours, l’énergie planétaire draine notre capacité à rester centrés et alignés. L’espoir d’un avenir meilleur n’est pas suffisant pour surmonter les semaines moroses. Que faire durant ces moments de doutes où le stress nous accable en nous tirant vers le bas ? Il existe des moyens simples pour traverser ces heures de malaises profonds qui affectent notre joie de vivre.

Revenir dans le présent 

Bien galvaudé est ce précieux conseil de « revenir dans le moment présent »; il nous donne même la nausée à force de l’entendre. Pourtant, il ne faut pas le sous-estimer, car il compte parmi les plus efficaces qui soient. Lorsque le stress, l’anxiété et même les crises d’angoisse se pointent, il n’y a rien de mieux que de revenir au moment présent. Le père fondateur du taoïsme, Lao Tseu, écrivait à juste titre : « Si tu es déprimé, tu vis dans le passé. Si tu es anxieux, tu vis dans le futur. Si tu es en paix, tu vis dans le présent. »

Nous projeter vers l’avenir ou vers le passé est vain, puisque nous n’avons aucun pouvoir ni sur l’un ni sur l’autre. L’instant présent, même s’il nous déplaît, est le seul moment où nous pouvons agir. Il nous permet de prendre des décisions adaptées à ce que nous vivons maintenant. Bien sûr, nous pouvons choisir la déprime ou la révolte contre ce que nous vivons, mais il ne faut pas nourrir cet état d’esprit. Il faut dépasser ce stade réactionnaire pour nous concentrer sur nous, sur le pouvoir réel que nous avons grâce aux choix qui s’offrent à nous. Le moment présent nous permet de vivre en pleine conscience, de nous responsabiliser, car nous vivons dans le concret et non pas dans le regret du passé ou l’anticipation d’un avenir hypothétique.

Diminuer sa consommation d'information  

Lorsqu’on se sent en déséquilibre, il faut couper le plus possible toutes les sources de stress. La consommation de médias, virtuels ou autres, draine vers le bas. Il n’est pas nécessaire de suivre les infos à la minute près. De toute façon, nous finirons bien par savoir l’essentiel de ce qui se passe dans le monde; que nous apprenions trois ou quatre jours plus tard qu’une nouvelle mesure sanitaire entre en vigueur ne changera rien à notre vie. Notre équilibre psychologique et émotionnel doit primer sur la course à l’information. Les nouvelles nous rattraperont tôt ou tard à moins que nous vivions en Autarcie, et encore : Internet se rend dans ces territoires.

Ralentir notre accès à l’information, c’est aussi choisir les nouvelles que nous voulons recevoir et prendre le temps de nous faire notre propre opinion. À force de lire tout ce qui passe, nous devenons intoxiqués et nous perdons le sens commun des choses. Notre jugement est altéré et c’est là, lorsque nous vivons à l’extérieur de nous-mêmes, que nous perdons pied. Les périodes où nous sommes fragilisés, ce sont celles où nous avons baissé la garde. Des moments où nous nous sommes laissé happer par l’extérieur. Nous devons consommer les médias avec modération et choisir régulièrement l’abstinence, le temps d’aller mieux… Il faut être sélectifs plutôt que boulimiques.

Méditer  

On peut nommer ce temps d’arrêt comme on veut − une méditation, une pause santé, etc. −, l’important, c’est de s’arrêter lorsqu’à l’intérieur de soi les choses se compliquent. Si nous sentons l’insécurité prendre racine, si notre regard est sombre et nos propos sont lourds, il est temps de nous arrêter pour ne rien faire. C’est difficile mais ô combien bénéfique de ne rien faire ! Rester assis sur le canapé, étendu par terre à regarder le plafond ou dans un bain chaud à écouter sa respiration permet de se rebrancher à sa source.

Nous sommes nombreux à méditer durant la marche, le jogging ou toute autre activité extérieure pratiquée en solitaire. La méditation est beaucoup moins compliquée qu’il n’y paraît. Il n’est pas nécessaire de s’asseoir en lotus devant des bougies! Chaque moment où nous nous arrêtons pour ne rien faire, sinon écouter le silence pour prendre conscience de notre respiration, c'est de la méditation. Cinq minutes de cette pratique ici et là, quotidiennement, suffit à nous rendre plus zens.

S'adonner à sa passion ou développer un intérêt créatif

Nous avons tous une passion. C’est souvent à travers elle que nous créons. Il peut s’agir de la pratique d’un sport, de la cuisine, du bricolage, de la lecture... Or, nous adonner à notre passion durant les moments sombres fait naître une énergie nouvelle et de la joie de vivre.

Faute de connaître notre passion, nous pouvons développer un intérêt qui nécessite de la créativité, surtout que plusieurs parmi nous en ont maintenant le temps. Il est plus sain de nous adonner à des activités créatives au lieu de perdre notre temps dans des activités futiles, comme regarder des séries en rafale ! Passer trop de temps devant un écran fatigue les yeux et le cerveau, ce qui ajoute à notre état d’esprit lourd et à notre inertie physique.

L’idéal est de ne pas attendre d’être en déséquilibre pour créer un agenda qui nourrisse notre cœur, qui cultive notre vivacité d’esprit et active notre corps. Restons vigilants, et les périodes de déséquilibre seront plus rares et moins longues.

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POUR EN FINIR AVEC LE JUGEMENT DES AUTRES ET LA CULPABILITÉ

Quelle image avons-nous de nous-mêmes ? Quel regard posons-nous sur notre entourage ? Et si, pour cesser de nous sentir continuellement coupables, il nous fallait avant tout reconsidérer notre perception de nous-mêmes ? Cet ouvrage fait le point sur notre fragilité et sur notre trop grande disposition à laisser les autres nous définir.

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