Pourquoi choisir la solidarité féminine?

Happy group of adult women having fun

Vous êtes nombreux à croire que mon livre sur la solidarité féminine va à l’encontre de mes livres sur le bitchage. Mon dernier ouvrage est simplement un complément, une suite logique de ma réflexion sur les relations entre femmes au travail. Expériences à l’appui, la solidarité est plus efficace que le bitchage pour notre réussite professionnelle.

La solidarité a bien meilleur goût

Mon dernier ouvrage Choisir la solidarité féminine se veut un cheminement, un ajout à mes travaux sur les relations professionnelles féminines.

J’avoue que le défi est grand, car jusqu’à ce jour, bon nombre d’entres nous avons davantage utilisé les énergies négatives pour arriver à nos fins. Malgré les obstacles érigés devant nous, puisque rien n’est insurmontable, il nous faut comprendre que la solidarité vient à bout de tout… comme l’amour d’ailleurs.

L’idée n’est pas de nager en plein positivisme un peu niais, mais de comprendre les fondements, et surtout, l’utilité d’être solidaires. Nous parlerons d’actions constructives et non d’actions positives.

Solidaire avec soi d'abord

Nous en avons assez de nous faire rabattre les oreilles avec l’amour pour les autres, la solidarité pour son pays, pour son peuple, pour sa religion… Je propose que nous soyons avant tout solidaires avec nous-même afin de comprendre le processus du respect et de l’engagement, car c’est bien de cela qu’il s’agit lorsque nous parlons de solidarité : respect et engagement.

Avant toute chose, sommes-nous solidaires avec nos valeurs, notre opinion, notre personnalité ? Combien de fois agissons-nous pour plaire en disant « Oui », alors que nous voudrions dire « Non » ? Comment pouvons-nous croire que nous serons solidaires à nos pairs si nous n’arrivons pas à nous engager avec nous-même ?

La réussite féminine nous tient à coeur

Lorsque nous arrivons à mettre de côté le sentiment malsain de jalousie, il nous faut avouer que nous sommes nombreuses à nous réjouir de la réussite professionnelle d’une femme. Cela nous donne l’espoir que tout est possible et que si la voie est tracée pour celle qui a réussi, nous pouvons avancer avec confiance également.

Nous comprenons aussi qu’une évolution est en cours et que des acquis sont là afin de nous prouver que certains changements ont bien été effectués. Bien sûr, il reste encore à faire et c’est pour cette raison que nous devons, nous, les femmes, choisir de changer notre attitude afin de nourrir l’entraide féminine.

La récolte après l'effort

Tel que mentionné dans Choisir la solidarité féminine, être solidaire ne va pas de soi. Il nous faut comprendre l’importance, mais aussi les avantages d’une telle implication. C’est ainsi que nous devons comprendre qu’en aidant une femme, c’est nous que nous aidons.

Selon la grande psychiatre française Françoise Dolto, l’entraide et la solidarité n’ont comme objectif rien d’autre que l’épanouissement de chaque individu.

Ce qui revient à dire que tout part de soi… pour soi. Et tant pis si certaines trouvent qu’il s’agit là d’une forme d’égoïsme. Il est préférable d’être égoïste de manière constructive que destructive !

Considérer différemment notre implication

Ce que je nous propose c’est d’analyser nos interactions passées afin de constater qu’elles n’ont pas porté leurs fruits. Alors, pourquoi reproduire sans cesse le même scénario ? Si nous voulons des résultats différents, il nous faut poser des gestes différents.

Albert Einstein disait : « La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent. » Je propose simplement de tenter la solidarité à la place de la médisance et du bitchage…

Les résultats constructifs et bénéfiques ne tarderont pas à se faire sentir, croyez-moi.

Bonne lecture

 

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